Linguistique amazighe

LA LINGUISTIQUE STRUCTURALE ET SES NOTIONS HISTORIQUE

LA LINGUISTIQUE STRUCTURALE ET SES NOTIONS 
HISTORIQUE

  
 Références du site d'origine : w3.gril.univ-tlse2.fr/francopho/lecons/historique.htmlw3.gril.univ-tlse2.fr/francopho/lecons/historique.html

 

Introduction 
1. La grammaire traditionnelle 
1.1. La grammaire antique 
1.2. La grammaire médiévale 
1.3. La grammaire humaniste 
1.4. La grammaire classique 
1.5. Comparatistes et linguistique historique 
2. Le père du structuralisme : de Saussure 
2.1. Les grandes orientations du cours 
2.1.1. La linguistique est une science descriptive 
2.1.2. Affirmation de la primauté de l'oral sur l'écrit 
2.1.3. Une science des systèmes de signes ou sémiologie
2.2. La linguistique : ses taches 
3. Les concepts fondamentaux du Cours 
3.1. Synchronie/diachronie 
3.2. Distinction langue/parole 
3.3. Signe/valeur/système 
3.4. Syntagme/paradigme 
4. Le structuralisme au sens large 
4.1. Les héritiers de Saussure et la linguistique européenne 
4.2. La linguistique américaine 
4.3. La linguistique structurale 
4.4. Distinction langue/parole aujourd'hui 
Conclusion

  
 

  
Introduction 
La linguistique est une science dont l'objet est le langage humain. On doit distinguer la linguistique générale qui étudie les propriétés universelles spécifiques du langage et la linguistique du français, coréen..., qui vise à décrire le fonctionnement d'une langue. 
Tous les enfants scolarisés font de la grammaire , si aujourd'hui le terme linguistique est utilisé dans les écoles ce n'est pas pour remplacer le terme grammaire, mais pour signifier qu'il s'est produit des changements radicaux de problématique dans l'étude de la langue. La linguistique s'oppose à la démarche de la grammaire traditionnelle à quatre niveaux : 
- la linguistique ne privilégie pas le bon usage, elle a pour finalité de construire des grammaires, si on entend par bon usage des modèles rigoureux et explicites des langues. 
- Elle se distingue de la philologie qui étudie les textes écrits laissés par les civilisations passées pour en éclairer le sens et le milieu intellectuel et social qui les a produits. 
- Il n'y a pas une langue plus noble qu'une autre. 
- La construction de l'appareillage conceptuel, théorique ne doit pas se réaliser à l'aide d'une grille élaborée en dehors d'une étude systématique du langage. 
En revanche, " la grammaire traditionnelle" se fonde sur quatre présupposés : 
- le langage est soumis à une norme dont l'avatar ultime est le purisme qui bloque une étude objective de la langue. 
Le choix de la perspective philologique est décelable dans la prééminence accordée aux textes littéraires. 
- le découpage des unités présuppose des catégories de pensée universelles 
_ dans l'observation grammaticale se glissent des considérations importées, sans critiques préalables de la grammaire latine. 
Après ces premières considérations, abordons la première partie consacrée à la grammaire traditionnelle.

  
1. La grammaire traditionnelle 
1.1. La grammaire antique 
Platon (429-347 av. J.C.) , dans une perspective logique distingue les catégories du nom et du verbe . Il pose le problème de savoir s'il y a une signification naturelle entre la signification du mot et sa forme en se demandant si cette relation n'est fondée que sur l'arbitraire. Ce problème débouche sur l'étymologie, une quête de l'origine des mots. 
Aristote ajoute la catégorie de conjonction, c'est-à-dire la catégorie des mots qui ne désignent pas un objet, mais contribuent à édifier la proposition. 
Les stoïciens sont les philosophes antiques qui se sont le plus occupés du langage. Leurs réflexions sont éparses dans une théorie qui vise à enseigner à bien raisonner.. Il faut attendre les grammairiens d' Alexandrie pour qu'apparaissent les premières grammaires ayant pour but de conserver,d' expliquer les %uFFFDuvres des auteurs grecs classiques. Denys de Trace est l'auteur de la première grammaire occidentale classique où sont repérées et décrites les catégories qui vont venir jusqu'à nous. Par la suite les grammairiens latins ont transmis les travaux des grecs. Certains de ces auteurs feront autorité jusqu'au XIIè siècle en Europe.

  
1.2. La grammaire médiévale 
Les grammairiens médiévaux affinent la grammaire latine. Alexandre de Villedieu (environ 1200) fait un résumé versifié de la grammaire latine à des fins pédagogiques. La tendance générale, à cette époque, est que la grammaire est la même pour toutes les langues.

  
1.3. La grammaire humaniste 
La Renaissance s'intéresse tout autant au grec et au latin qu'aux langues vernaculaires propres à chaque pays. En 1539 le français devient la langue de l'administration, alors que vers 1530 apparaissent les premières grammaires françaises. C'est l'époque des voyages et l'apparition des dictionnaires polyglottes.

  
1.4. La grammaire classique 
A partir du XIIè siècle, avec Vaugelas, s'instaure la norme du bon usage. Ce point de vue normatif va être d'une importance considérablejusqu'à nos jours. De cette époque date la grammaire de Port-Royal (1660). L'étude des formes grammaticales y est subordonnée à une théorie des relations logiques qui fondent la langue. Le langage est une représentation de la pensée par des signes, et en analysant un langage, ou plusieurs, on remonterait à l'origine d'une langue qui coïnciderait avec la pensée.

  
1.5. Comparatistes et linguistique historique 
En 1786 l'Anglais Jones émet l'hypothèse que le sanskrit présente des ressemblances frappantes avec le latin, le grec, le persan et d'autres langues.Par la suite d'autres chercheurs conforteront cette hypothèse, c'est ainsi que surgit l'idée que toutes ces langues seraient issues d'une hypothétique languenommée l'indo-européen. 
La littérature populaire suscite un grand intérêt dans la mesure où l'on pense atteindre avec elle l'âme profonde du peuple. Le contexte scientifique de cette époque (Darwin) favorise l'idée de considérer la langue comme un organisme en évolution constante. L'indo-européen est alors conçu comme la langue mère dont dérivent les langues filles. 
Entre 1850 et 1875 la phonétique ( étude de la production et de la substance physique de la langue) tend à devenir une véritable science expérimentale. On s'intéresse aux dialectes régionaux ( création d'atlas géographiques). 
Vers 1875, à Leipzig se formeun groupe de linguistesqui prennent le nom de "néo-grammairiens". Ils estiment que la comparaison doit s'effectuer plus entre les langues proches avec la langue mère etcette comparaison doit se tourner vers le présent. Ils accordent de l'importance à la psychologie. 
C'est grâce à une réflexion critique sur les acquis et les impasses de cette linguistique que F. de Saussure va édifier son cours de linguistique structurale. 
Le mot philologie au sens large s'emploie assez souvent pour désigner deux domaines, la philologie au sens propre du terme (l'interprétation des textes) et la linguistique. Les anciens grammairiens grecs et romains étaient des philosophes qui distinguaient les éléments de la langue d'après des critères logiques et non proprement linguistiques.

  
2. Le père du structuralisme : de Saussure 
Ferdinand de Saussure (1857-1913) n'a pas écrit le "Cours de linguistique générale", nous avons affaire à un texte élaboré par deux de ses disciplesà partir de notes prises entre 1906 et 1911 à Genève. Dans ces conditions, on ne peut s'étonner des interprétations nombreuses et divergentes qu'a suscité ce Cours. Il faut donc se prémunir contre un certain danger de simplifier la pensée saussurienne.

  
2.1. Les grandes orientations du cours 
2.1.1. La linguistique est une science descriptive 
Il s'agit tout d'abord de la distinguer de la grammaire traditionnelle caractérisée par Saussure comme normative, grammaire qui vise à produire des règles pour faire le partage entre forme "correcte" et forme "incorrecte". La linguistique prétend en adoptant un point de vue strictement descriptif exclure tout jugement de valeur. Le linguiste décrit et cherche à comprendre, il observe les faits et le fonctionnement du système.

  
2.1.2. Affirmation de la primauté de l'oral sur l'écrit 
La linguistique structurale a posé le principe de la primauté de la langue parléeà l'aide de deux arguments majeurs : la parole est plus ancienne et plus répandue que l'écriture, de plus les systèmes d'écriture connus sont fondés sur les unités de la langue parlée ( le système alphabétique sur des "sons", le système syllabique sur des syllabes et le système idéographique sur des mots). Cette priorité accordée à la langue parlée confère à l'écriture un rôle second et représentatif.

  
2.1.3. Une science des systèmes de signes ou sémiologie 
C'est parce que Saussure définit la langue comme une institution sociale qu'il envisage la possibilité d'une science, dont la linguistique ne serait qu'une partie et qu'il nomme sémiologie. Alors que le langage est une faculté naturelle,la langue est un produit collectif des communautés linguistiques , un système qui permet la transmission et l'expression de chaque expérience humaine. En cela, la langue est le plus important des systèmes de signes.

  
2.2. La linguistique : ses taches 
La linguistique doit faire la description et l'histoire de toutes les langues ( synchronie/diachronie). Elle devra dégager des lois générales à partir de la diversité des langues. Pour aider la linguistique à réaliser ces taches, Saussure a forgé quelques concepts fondamentaux.

  
3. Les concepts fondamentaux du Cours 
3.1. Synchronie/diachronie 
Le mot synchronie désigne un état de langue considéré dans son fonctionnement à un moment donné du temps; le mot diachronie, une phase évolutive de la langue. Cette opposition n'existe pas dans les faits.Soit on décide de décrire des rapports entre éléments simultanés; soit on considère des éléments dans leur successivité; dans ce dernier cas , on tente d'expliquer les changements survenus dans la langue. 
Saussure d'abord, la linguistique structurale par la suite, ont accordé la primauté à la synchronie contribuant à rompre une tradition avec la grammaire comparée. Cette primauté se justifie, en ce que, pour les locuteurs d'une langue et donc pour les linguistes, l'aspect actuel de la langue est la seule réalité. La synchronie est autonome et pour montrer cette autonomie, Saussure emploie la métaphore du jeu d'échec :de la même façon que je n'ai pas besoin, pour comprendre la partie d'échecs qui se joue devant moi de savoir quels coups ont été joués précédemment,il ne sert à rien, pour saisir les mécanismes d'un système linguistique tels qu'ils fonctionnent dans la conscience des sujets parlants ici et maintenant, de connaître les phases d'évolution de la langue en question. 
En linguistique, il ne peut pas y avoir une loiqui se vérifie toujours et partout, C'est pour cette raison que Saussure critique la conception "naturaliste" de la langue, qui l'assimile à un organisme. Ainsi il définit la langue comme un objet fondamentalement inscrit dans une société et donc nécessairement inscrit dans l'histoire. 
En ce qui concerne la théorie du changement, il insiste surtout sur le caractère accidenteldes changements partiels qui affectent la langue et rompt avec l'idée de dégénérescence véhiculée au XIXè siècle. 
Contre cette rigoureuse distinction entre recherche synchronique et recherche diachronique, plusieurs objections ont été formulées.La langue se transforme sans cesse et il est vain de prétendre fixer un état de langue déterminé ou décrire celui-ci sans tenir compte des changements auquel il est soumis. A quel moment considère-t-on qu'un système ancien cesse et qu'un autre commence ? En fait, les deux méthodes doivent sans cesse être employées simultanément et se compléter l'une l'autre.

  
3.2. Distinction langue/parole 
Dans un premier temps, séparons langue de langage. 
Le Langage est une faculté alors que la langue est définie par Saussure comme un produit social; une convention adaptée par des membres d'une communauté. 
C.L.G. p 25. " le langage est multiforme et hétéroclite; à cheval sur plusieurs domaines, à la fois physique, physiologique et psychique, il appartient au domaine individuel et au domaine social ", " l'exercice du langage repose sur la faculté que nous tenons de la nature." 
En d'autres termes, le langage ne peut être appréhendé que par l'intermédiaire des langues. 
La parole, elle, serait le versant individuel. Pour Saussure, la langue est le volet virtuel et la parole sa réalisation. La langue comme système grammatical et lexical existe virtuellement dans chaque cerveau; la parole réalise cette virtualité.Ainsi, la distinctionentre la langue comme forme et la parole comme réalisation de suites de sons doués de sens constitue un préalable à la définition de la langue comme système de signes de valeurs. 
p 37 et 38 il dit : " C'est la parole qui fait évoluer la langue ... Il y a donc interdépendance de la langue et de la parole ; celle-là est à la fois l'instrument et le produit de celle-ci. Mais tout cela ne les empêche pas d'être deux choses absolument distinctes." 
D'où le troisième concept fondamental

  
3.3. Signe/valeur/système 
Le signe linguistique est une identité double, il unit un concept à une image acoustique. Saussure substitue le terme signifiant à l'image acoustique etle terme signifié au concept, ainsi il marque l'autonomie de la langue comme système formel. Le lien qui les unit est arbitraire, cela ne signifie pas que la relation entre les deux dépend du sujet parlant, cela signifie qu'il n'y a aucun rapport de motivation entre l'idée et la suite de son. Il parle donc de caractère immotivé du signe. En ce qui concerne les onomatopées, elles seraient moins immotivées mais elles diffèrent d'une langue à l'autre, le lien naturel que semblent entretenir signifiant et signifié reste arbitraire. 
Néanmoins; Saussure apporte une nuance à ses propos et convient que certains signes ont une arbitrarité relative (dix-neuf évoque les termes dont il se compose et d'autres qui lui sont associés) 
Quand Saussure évoque le principe d'arbitraire il pense également à l'arbitraire des signes dans le système de la langue. Il fonde sur cet arbitraire la valeur du signe. La valeur signe résulte du réseau de ressemblances et de différences qui situent ce signe par rapport à tous les autres signes. Reprenons la comparaison avec le jeu d'échec, chacune des pièces n'est rien, prise isolement. Elle ne requiert sa valeur que dans le système. Le propre du signe c'est d'être différent d'un autre signe. En ce sens, Saussure définit la langue comme un système de différences d'où l'idée de "combinaison" et "d'association" entre les signes.

  
3.4. Syntagme/paradigme 
Les relations entre les signes se manifestent à la fois sur l'axe horizontal des combinaisons et sur l'axe vertical des associations. 
Le syntagme se compose de deux ou plusieurs unités consécutives. Les termes ont également entre eux des rapports associatifs. Notre cerveau associe éducation et apprentissage, enfermer et refermer (même radical, même suffixe, sens voisin...). Chaque unité linguistique se trouve ainsi située sur les deux axes qui ordonnent le mécanisme de la langue.

  
4. Le structuralisme au sens large 
4.1. Les héritiers de Saussure et la linguistique européenne 
La présence de Saussure se retrouve dans toutes les tendances de la linguistique européenne. L'école de Prague (1926) parmi laquelle on retiendra les noms de Troubetzkoy et Jakobson définit la langue comme un système de signes et privilégie la description synchronique. L'école française dite fonctionnaliste est, elle, constituée de linguistes comme Martinet, Benvéniste et Gougenheim qui travaillent également dans la lignée de Saussure et de l'école de Prague. 
Au Danemark le linguiste Hjelmslev fonde la linguistique glossématique qui prétend être la seule véritable continuatrice de l'enseignement de Saussure.. Cette théorie considère la langue en elle-même ,abstraction faite de sa substance sémantique et phonique. Elle en oublie le principe selon lequel la langue est un objet marqué d'historicité et inscrit dans la société.

  
4.2. La linguistique américaine 
Elle s'oriente dans deux grands courants, celui préoccupé par l'ethnolinguistique avec Sapir et Whorf ( étude des langues amérindiennes), l'autre courant étant tourné vers la linguistique générale et les théories grammaticales. Bloomfield jette les bases d'une linguistique basée sur des faits de langage conçus comme des "réponses" " des "stimuli".

  
4.3. La linguistique structurale 
Elle développe les perspectives de Saussure. Les divergences entre l'école européenne et l'école américaine sont importantes mais il existe une sorte de dénominateur commun. 
Une théoriedu langage, indépendante du structuralisme tant européen qu'américain, a été proposée par l'orientaliste et phonéticien Firth (1960) quis'est intéressé aux éléments prosodiques.

  
4.4. Distinction langue/parole aujourd'hui 
Aujourd'hui, la distinction méthodologique entre langue et parole est unanimement adoptée, on n'éprouve plus la nécessité de les séparer d'une manière radicale. On conçoit les choses comme un va et vient entre les deux phénomènes, on cherche à accéder à la langue par sa manifestation. On ne voit plus la langue et la parole comme deux entités si différentes mais la distinction était probablement nécessaire au départ.

  
Conclusion 
Pour la linguistique historique les transformations de la langue étaient un phénomène normal et inévitable ;l'évolution était dirigée par un déterminisme contre lequel le sujet parlant ou écrivant ne pouvait rien et sur lequel il était vain d'essayer d'agir. Si la linguistique antérieure au XIXè siècle se limitait pratiquement à déterminer l'usage correct ou préférable, à édicter des règles sur la manière de parler et d'écrire, à améliorer la langue par des emprunts ou des suppressions, l'orientation historique du siècle suivant entraîna l'attitude contraire. Le linguiste devait observer, décrire les donnéeset les transformations mais devait s'abstenir de tout jugement de valeur et de toute tentative de normalisation. 
L'introduction avec Saussure des préoccupations sociologiques dans l'étude de la langue a radicalement transformé sur ce point la façon de voir des linguistes. La langue est l'%uFFFDuvre de l'homme, elle appartient au groupe et, comme les autres coutumes sociales, elle est soumise aux normes qui valent pour ce groupe. A cette époque où la langue parlée porte à de bien plus grandes distances qu'autrefois, l'importance normative d'un certain groupe s'est considérablement affirmée. La bonne langue a bien plus que jadis la possibilité de se maintenir, et ceux qui se préoccupent de ce maintien trouvent dans la nouvelle conception de la langue une justification que la doctrine des néo-grammairiens, par exemple, ne leur fournissait nullement. 
La langue est une partie de la culture et son histoire une partie de l'histoire culturelle. De même que les néo-grammairiens participaient à l'idéologie des sciences naturelles , ainsi les idées saussuriennes se rapprochent-elles des tendances qui caractérisent les sciences contemporaines. Dans leur volonté de trouver les causes ultimes des changements linguistiques ( surtout phonétiques), les linguistes de la fin du XIXè siècle ont été amenés à recourir comme les sciences naturelles, aux instruments et aux appareils. C'est ainsi que la phonétique expérimentale ou instrumentale s'est développée. Enremplaçant l'étude des détails par la recherche des relations mutuelles existant entre ces détails et par la recherche de sa totalité ( structure) dont ces détails font partie intégrante, Saussure et ses disciples rapprochaient la linguistique de la tendance qui animait une nouvelle forme de psychologie, dite la Gestalt théorie, selon laquelle le tout est quelque chose de plus et d'autre que la simple somme des parties. Cette nouvelle orientation se retrouve également en philosophie ou en littérature où la préférence pour le système ou la structure est marquée.

 

Références du site d'origine : w3.gril.univ-tlse2.fr/francopho/lecons/historique.htmlw3.gril.univ-tlse2.fr/francopho/lecons/historique.html 



07/04/2016
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